Partie Expérience
Pour illustrer notre TPE sur le défibrillateur, nous avons décidé d'essayer de relancer un cœur. Cette expérience étant impossible à réaliser sur des êtres humains, nous avons donc décidé de la mettre en œuvre sur un invertébré : l’huître.
L'objectif de l’expérience était de voir s’il était possible de relancer l’activité électrique du cœur de l’huître, après avoir stoppé tous mouvements de l’organe (battements).
Matériel :
Pour mener à bien cette expérience, nous avons eu besoin de :
• Un générateur 12V
• 2 Pinces crocodiles
• 2 câbles électriques
• 2 bouts de cuivre (conductrices pour que le courant arrive jusqu'à l’huître)
Protocole :
Nous avons commencé par ouvrir les huîtres, afin d'enlever la graisse pouvant cacher la visibilité du cœur. Une fois le cœur dégagé, nous les avons placées environ 25 minutes au congélateur afin d’arrêter toute activité cardiaque. Pendant ces 25 minutes nous avons élaboré le circuit électrique permettant de reproduire le fonctionnement du défibrillateur.
Les quatre pinces crocodiles ont étés branchées de part et d'autre de chaque câble électrique, puis nous les avons branchées au générateur. Sur les autres extrémités des câbles, nous avons accrochés aux pinces crocodiles les bouts de cuivre. Il faut savoir que les bouts de cuivre remplacent les électrodes d’un vrai défibrillateur.
Une fois les huîtres prêtes, l’expérience a enfin pût commencer.
Le but était de placer les bouts de cuivre de part et d'autre de leur cœur de manière à faire passer le courant électrique à travers, tout comme ferait un défibrillateur sur un Homme. En renouvelant cette étape plusieurs fois nous espérions relancer le cœur des huîtres. Dans le doute nous avions gardé une huître (congelée), sortie à température ambiante, de côté afin de voir si son cœur allait repartir, sans action du défibrillateur (c’est-à-dire tout seul) au bout d'un certain temps.
Vidéo témoin des battements du coeur d'une huître (vitesse x3)
Vidéo de l'expérience
Observations :
Au final nous avons réussi à faire repartir le cœur de quelques huîtres (près de une sur deux). L'expérience est donc concluante.
Néanmoins après plusieurs minutes, nos doutes se sont confirmés puisque nous avons constaté que l'activité cardiaque de l’huître mise à l'écart reprenait, sans aucune intervention de notre part.
Conclusion :
Il y a donc une forte probabilité pour que le cœur de l’huître mise de côté, se soit remis à battre seul. Cependant, l'activité cardiaque de celle-ci a repris son court bien après celui des huîtres que nous pensions avoir réanimées. Nous supposons donc que nôtre intervention a accéléré le processus de réanimation des huîtres.